viernes, 6 de mayo de 2011

sensaciones

*Sensación*

Iré, cuando la tarde cante, azul, en verano,

herido por el trigo, a pisar la pradera;
soñador, sentiré su
frescor en mis plantas

y dejaré que el viento me bañe la cabeza.

Sin hablar, sin
pensar, iré por los senderos:
pero el amor sin límites me crecerá en
el alma.

Me iré lejos, dichoso, como con una chica,
por los campos , tan
lejos como el gitano vaga.

Marzo de 1870

Versión de Andrés Holguín....Arthur Rimbaud


*viviendo  paradojas*

de camino se llena el polvo
de remolino el viento
de rincones los surcos
donde solo llega
el pensamiento

vivir lo que no has añorado
el deseo deseado
descansar mi cabeza donde
el ayer y el mañana se besan

y tu mano y la mía 
se rozan a través del teclado
donde las sombras 
se llenan de noches 

*viviendo  paradojas*
*_*lou*_*


8 comentarios:

ĪRRЄVЄRЄИĈЄ dijo...

Cette vidéo est jolie :)

ĪRRЄVЄRЄИĈЄ dijo...

Bon courage pour demain le travail☂✜

ĪRRЄVЄRЄИĈЄ dijo...

Le travail, c'est la santé...
Mais à quoi sert alors la médecine du travail ?
-Pierre Dac-

ĪRRЄVЄRЄИĈЄ dijo...

Le travail est un trésor.
Le travail des autres, cela va de soi.
-Henri Jeanson-

ĪRRЄVЄRЄИĈЄ dijo...

Le travail des femmes, dont personne ne conteste la légitimité ni la légalité n'en est pas moins facteur de chômage et de dénatalité. Plutôt que d'envoyer les femmes au travail, mieux vaut les envoyer au lit.
Jacques Henriet

pour une fois je ne suis pas contre :D
Bonne nuit de beaux rêves a toi・。。・゜☆ Lou

ĪRRЄVЄRЄИĈЄ dijo...

ps...
merci pour tes Citations
(^␣^)
j'adore!

Carmela dijo...

Precioso tu poema
Buen finde
Besos

ĪRRЄVЄRЄИĈЄ dijo...

« L'ÉTÉ INDIEN

Tu sais, je n'ai jamais été aussi
heureux que ce matin-là
Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
C'était l'automne, un automne où il faisait beau
Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
Là-bas on l'appelle l'été indien
Mais c'était tout simplement le nôtre
Avec ta robe longue tu ressemblais
À une aquarelle de Marie Laurencin
Et je me souviens, je me souviens très bien
De ce que je t'ai dit ce matin-là
Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité

On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien

Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
Mais c'est comme si j'y étais.
Je pense à toi.
Où es-tu? Que fais-tu?
Est-ce que j'existe encore pour toi?
Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune
Tu vois, comme elle je reviens en arrière
Comme elle je me couche sur le sable
Et je me souviens, je me souviens des marées hautes
Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
Il y a une éternité, un siècle, il y a un an

On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien. »

Joe DASSIN